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Tour de danse (3/5) : Jim Morrison, légende du rock

Découvrez le troisième épisode de Tour de danse. Après le tango et le ballet, laissez-vous emporter par le rock ! Cette musique qui fait danser des générations entières !

Quelle est l’une des icônes incontournables du rock ? Certainement Jim Douglas Morrison, alias Jim Morrison, décédé il y a 50 ans déjà.

Membre essentiel et chanteur du groupe The Doors, artiste engagé contre la guerre du Vietnam, amoureux de la poésie, membre du triste « club des 27 », Jim Morrison est une véritable légende du rock.

Pourtant, il a toujours cherché à aller plus loin que ce genre musical. Selon Morrison lui-même, les Doors étaient un groupe orienté blues, avec une dose importante de rock et quelques éléments de sonorités jazz, pop et classique. En gros, « un groupe de blues blanc ».

Les Doors étaient donc un monde à part. Avec des sons sombrement séduisants et exotiques qui combinaient spiritualité, poésie, psychédélisme et une quantité de styles musicaux différents. Les caractéristiques très particulières et fantaisistes de ses membres en sont la cause !

Le succès arrive en signant un premier contrat avec la maison de disques Elektra. Le premier album The Doors sort en janvier 1967, riche de quelques tubes planétaires comme Break On Through ou Light My fire. Jim Morrison commence à gagner en notoriété. Son physique lui vaut de devenir un sex-symbol en un temps record ! Cependant, il ne cesse de chercher de la spiritualité dans ses textes et dans sa vie.

6 albums en 6 ans, autant de Disques d’Or, plus de 300 concerts et plus de 100 millions d’albums vendus à travers le monde. Des générations entières de jeunes dansent sur la musiques des Doors !

Poète maudit au charisme impétueux, Jim Morrison, en 1971, se réfugie à Paris sur les traces de Rimbaud et Baudelaire. Il s’y éteint d’une overdose, officiellement le 3 juillet 1971. Il est inhumé au cimetière du Père Lachaise, dans la capitale française. Sa tombe est considérée comme le quatrième lieu le plus visité de toute la ville après la Tour Eiffel, Notre Dame et Le Louvre.

Parmi les effets personnels trouvés dans la maison où il résidait, il y avait l’un des premiers scénarios d’Oliver Stone, intitulé Break. Il s’agissait des expériences du réalisateur pendant la guerre du Vietnam. Stone souhaitait que Jim Morrison soit le protagoniste – c’est pourquoi il le lui avait envoyé. Je vous rappelle que le chanteur avait poursuivi des études à la UCLA School of Theater, Film and Television de Los Angeles (Californie), en même temps que Francis Ford Coppola, et qu’il était bon acteur.

« Je suis le Roi Lézard. Je peux tout », écrivait Jim Morrison dans son poème « The Celebration of the Lizard ». Il était célèbre pour sa fascination pour les reptiles et le chamanisme. Et en 2013, des paléontologues britanniques annoncent avoir baptisé un lézard géant qui vivait il y a 40 millions d’années « Barbaturex morrisoni » (« barbareux » signifie « roi barbu »), en hommage au chanteur des Doors.

Prochain rendez-vous le 6 juillet : Louis Armstrong, ambassadeur du jazz. Suivez-nous !

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