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Microfilms et Martini : l’espionnage au cinéma

Le plus célèbre des espions du grand écran est incontestablement l’agent 007 imaginé par Ian Fleming. Cependant, sa popularité ne serait sans doute pas aussi importante sans les réalisateurs qui lui ont ouvert les portes du cinéma ! Le 16 septembre 2022, le deuxième d’entre eux, Guy Hamilton, aurait fêté son centième anniversaire. Nous saisissons cette occasion pour lui rendre hommage à travers une série de documents rassemblés dans l’Agora de la BCUL, site Riponne. En 1939, Guy Hamilton débute sa carrière dans le cinéma ; le cinéma est déjà parlant et coloré, mais le concept de blockbuster n’existe pas encore. Il signe ses premiers films en tant que réalisateur principal dans les années 1950. La sélection thématique de la Riponne propose plusieurs films du réalisateur, comme ses adaptations de roman d’Agatha Christie. Cependant, ses productions les plus connues aujourd’hui restent les quatre James Bond tournés avec Sean Connery et Roger Moore dans le rôle principal, à savoir :

  • Goldfinger (1964)
  • Les Diamants sont éternels (1971)
  • Vivre et laisser mourir (1973)
  • L’homme au pistolet d’or (1974)

Dans le contexte de la guerre froide, la technologie et l’espionnage fascinent et inquiètent ; ces thématiques sont du reste largement mises en avant dans la série des James Bond. Par la suite, le cinéma est marqué par de nouveaux usages et de nouveaux codes. Par exemple, dans les années 1970, les studios de cinéma commence à faire appel à des comédiens afro-américains pour incarner des rôles de premier plan, notamment dans des productions à caractère politique. Si ce nouveau genre diffuse des préjugés, il est aussi reconnu pour mettre en avant de nouveaux points de vue et enjeux. Guy Hamilton empruntera les codes de ce phénomène appelé « blaxploitation » en 1973 pour Vivre et laisser mourir.

L’an dernier, nous avons profité de la sortie de Mourir peut attendre pour vous proposer une sélection consacrée à 007 ; cette fois, nous vous proposons de nous intéresser aussi au travail cinématographique, au genre et à sa parodie, ainsi qu’à l’espionnage en général. La sélection se décline aussi sur eLecture.

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